On m’a récemment transmis un lien qui présente le Château de Callian (Var) restauré et décoré de 500 sculptures par un certain Henry Brifaut décrit comme sculpteur autodidacte.
Une navigation claire pour un site Internet bilingue assez «stylé» laissant toutefois sourdre une communication façon dépliant touristique qui met l’accent sur l’aspect totalement inédit du lieu... Annoncée comme un événement, l’ouverture du château et de son jardin de sculptures est prévue en juin 2011. Un véritable «buzz» avec tarifs, visite guidée etc... On imagine le parking en contrebas. L’auteur (bombardé bâtisseur de l’imaginaire...) de cet endroit pré-muséifié est présenté ainsi :
Une navigation claire pour un site Internet bilingue assez «stylé» laissant toutefois sourdre une communication façon dépliant touristique qui met l’accent sur l’aspect totalement inédit du lieu... Annoncée comme un événement, l’ouverture du château et de son jardin de sculptures est prévue en juin 2011. Un véritable «buzz» avec tarifs, visite guidée etc... On imagine le parking en contrebas. L’auteur (bombardé bâtisseur de l’imaginaire...) de cet endroit pré-muséifié est présenté ainsi :
«Henry Brifaut est né à Bruxelles en 1905. Jeune, il rêve d’être sculpteur. Issu d’une famille bourgeoise, ses aspirations artistiques sont vite découragées par son père qui n’envisage pas cette voie pour son fils. En 1958, il découvre les ruines du château de Callian, abandonnées depuis plus de 170 ans. Son amour de l’histoire et sa passion pour les vieilles pierres le poussent à les acheter en 1966. À l’âge de 61 ans, il relève le pari audacieux de faire renaître le château de ses ruines. Onze années de travail titanesque rendent à l’édifice son allure médiévale réalisant également de façon autodidacte plus de 500 sculptures, gargouilles, moulures etc... »
On peut effectivement saluer la foi et l’energie qu’il aura fallu pour réaliser ce rêve et si les pierres sculptées présentées à l’écran refletent un imaginaire riche et nourri de références éclairées, il faudra bien évidemment juger sur place. On imagine déjà cette bâtisse rejoindre directement les futurs guides et autres inventaires tentaculaires de lieux inspirés.
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