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samedi 26 janvier 2013

Les visions hallucinées de Richard Burnside

 
Coll. JMC
 
Coll. JMC
    Je poursuis l'inventaire de mon petit panthéon personnel du Folk Art américain en mettant à l'honneur, cette fois-ci, Richard Burnside et sa galerie de personnages colorés.
   Né en 1944 à Baltimore dans le Maryland, il a passé sa vie à partir de 1949 en Caroline du sud où il vit toujours. Après avoir été vendeur, il s’engage dans l’armée puis devient chef cuisinier à Charlotte.
Coll. JMC
 
   En proie à des visions nocturnes inexpliquées de ces personnages, il ne peut prouver la paix qu'après en avoir réalisé la peinture. Il les peint principalement sur des panneaux de contre-plaqué (parfois sur des sacs en papier ou des meubles), utilisant une gamme de couleurs très vives. Le thème récurant de sa production est un visage stylisé, entouré d’une sorte de coiffe ou de couronne volumineuse. L’ensemble cerné d’un épais trait de pinceau doré est généralement agrémenté d’éléments décoratifs, d’animaux, de symboles qui rappellent les peintures de sable Navajos.
 
 
   Depuis 1982, il vit à Pendleton dans un mobile home et réalise la plupart de ses tableaux chez sa sœur le plus souvent à l’extérieur, installé à plat sur des tréteaux. Une fois terminés, il les laisse quelques jours dehors afin qu’ils se patinent.

Richard Burnside

Coll. JMC

Coll. JMC
   Il pense recréer une mythologie africaine à partir de contes populaires et de récits bibliques décrivant une dynastie infinie de prêtres et de figures royales. Au delà de cette immense série de dignitaires coiffés ou couronnés, il peint également de nombreux animaux de la jungle. Richard Burnside travaille comme un artisan et de préférence à la commande; Il n’est pas spécialement attaché à ses œuvres dont il se défait aisément. Présent dans de nombreuses galeries et collections, cet homme est sûr de son talent et répète souvent à qui veut l’entendre qu’il est le meilleur artiste du monde... Cette coquetterie n’empêche pas de dire qu’il fait partie, au même titre que Mr Imagination (avant son décès) des artistes majeurs du folk art afro-américain actuel.

Coll. JMC

lundi 21 janvier 2013

Gazogène sous presse

   Le périple entamé en 2012 avec André Escard au fil des pages de Gazogène n’est pas terminé puisque la seconde partie est sous presse et devrait sortir courant février 2013.
“André Escard, explorateur de l’Art Brut” et la suite de ses pérégrinations sont donc à retrouver dans le prochain numéro (34) de la revue. Nous en étions restés au jardin de sculptures de Raymond Guitet, le nouvel opus reprend le parcours à partir du site (aujourd’hui disparu) d’André Hardy.
80 pages (dont 55 en couleur) de photos inédites prises dans les années 80 et 90 pour un voyage auprès de ces créateurs hors-normes qui poétisent leur environnement. Précieux témoignages en images où l’on retrouvera tour à tour Marcel Landreau, Pierre Rapeau, la Maison Picassiette, Raymond Reynaud, Emile Taugourdeau et beaucoup d’autres.
Textes de J. F. Maurice et Michel Leroux.
Conception Jean-Michel Chesné.
Toutes photos André Escard ©Gazogène
 
Pour commander la revue :
 
Libraire Ancienne V. Rapaud
1, Place de la Libération
46000 cahors
Tél. 05 65 35 71 30
 
20 euros port compris ,
Chèque à l’ordre des Amis de Gazogène.

Gazogène est également disponible sur place, à la librairie de
la Halle Saint-Pierre
2, rue Ronsard – 75018 paris
 
La maison aux mosaïques de Robert Vasseur
 
Le Jardin de Pierre de Marcel Landreau
Personnage en ciment de Robert Vassalo