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vendredi 14 octobre 2011

La Maison Artistique de Jargeau

La Maison Artistique au début du  XXe siècle. Coll. JMC
   Si la Maison Artistique de Jargeau est familière notamment à travers les nombreuses cartes postales anciennes assez courantes, il circule en revanche relativement peu d’images récentes de cette curiosité. C’est en chemin vers la Biennale de Lyon, loin des grands axes, que nous nous sommes arrêtés dans cette petite ville du Loiret. Forte impression à la (re)découverte de ce lieu qui a gardé son mystère puisque les propriétaires actuels gardent porte close à l’exception de la journée du patrimoine. L’adresse n’a pas changé depuis un siècle : rue de l’Echo. Ce qui est visible à l’extérieur est, malgré les apparences, dans un état assez moyen. Rouille des structures métalliques, usure du ciment etc. donnent à l'ensemble un aspect un peu fatigué. Sur les trois statues que l’on observe sur les cartes de l’époque, une seule subsiste.





Portail de la propriété de Marcel lambert, notable excentrique éclairé.
Ce panneau laissant passer la lumière est réalisé en culs de bouteilles,
tous brisés, bien entendu...
Le jardin intérieur tel qu'il était à l'époque. Coll. JMC
    Petit rappel : Cette propriété a été décorée par Marcel Lambert (1853-1921) qui selon un bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais semblait participer avec son frère aux fouilles entreprises dans la région. Dans le jardin, derrière la façade, on trouve des sculptures (gargouilles, chimères), des tourelles, une grotte, un portique grec, un temple de l’Amour… Il est mentionné par ailleurs que Marcel Lambert récupérait et restaurait le fruit de ses trouvailles. Ainsi, il est probable que certains éléments décoratifs en soient issus. Pour en savoir plus il faudra effectuer la visite toute officielle de la journée du patrimoine puisqu'en 2002, losque Gazogène (n°24) en reproduisait quelques cartes anciennes, l'arrière petit-fils de l'auteur de cet endroit refusait toute coopération sur le sujet.

Coll. JMC                                                                                                                 
    La bonne surprise est le mur arrière du jardin. Surmonté de deux démons en ciment, il est visible (ce que j'ignorais) et se situe de l’autre coté du pâté de maison, rue d’Orléans.
Merci à catherine Ursin et à Raymond Quai d'avoir fair le détour !
(Photos JMC.)


Voici ce que l'on voit à travers la petite grille du mur arrière (ci-dessus).

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